Notre langage

Je ne vais pas répéter pour l'instant ce que raconte la sémantique générale.

Jetons un oeil sur les objets qui nous entourent

La grande majorité des objets qui sont autour de nous sont des systèmes ouverts, ils ont tous une durée de vie finie, ils sont tous soumis à la loi de l'entropie.

- Il est très difficile de définir la limite d'un système ouvert, néanmoins pour la commodité de tous les jours il est utile de lui fixer des limites floues. Stephen Batchelor dans « le bouddhisme libéré des croyances » le montre fort bien à propos du démontage du stylo-bille (page 116 - 117) et Michel Saucet en fait autant page 43 de « la Sémantique Générale aujourd'hui ».

En fait cette difficulté tient au fait que nous nommons l'objet, que nous le définissons, que nous le limitons par commodité, pour employer le vocabulaire de la Sémantique générale, nous l'abstrayons de son environement . Le champ qui est devant moi est limité par une haie qui suit le cadastre. Imaginons un conflit avec le voisin tatillon sur la propriété d'une touffe d'herbe... Il nous faudra la décision d'un juge pour nous départager. Quoi de plus arbitraire que la détermination de cette limite?

Si nous voulons définir la limite nous sommes dans le concept et les concepts son VIDES !

La frontière se définit comme une "coupure  de Dedekind " au sens mathématique du terme.

La carte n'est pas le territoire!

-La limite est vide.

- Le nombre de caractéristiques d'un système ouvert et pratiquement infini.

- Un système ouvert est impermanent, le temps pendant lequel, à mes yeux, il reste invariant est très variable d'un système à l'autre.

- Il n'y a pas deux systèmes ouverts identiques.

- Un système ouvert possède des fonctionnalités émergentes qui n'appartiennent à aucune de composantes, et qui disparaissent dès que le système se disloque.

- L'existence d'un système ouvert résulte de la réalisation d'un nombre de conditions très grand, pour ne pas dire infini.