La religion de la finance

Les peuples arriérés étaient axés sur la production, après quelques évolutions ils se sont orientés vers l'économie, ces économies étaient multiples. Il y avait  trop de dieux!

 

Enfin est arrivé le DIEU DE LA FINANCE, le monothéisme de notre époque.

 

La religion de la FINANCE est devenue universelle, plus puissante que la religion chrétienne ou la religion musulmane ou encore le bouddhisme. Chacun sur la planète vénère ce Dieu de la puissance de l'argent. Il a son Vatican : la banque mondiale, il y a ces cathédrales dans les villes importantes la Bourse de Paris, la bourse de Londres, celle de Singapourcelle de Wall Street. Ses évêques sont les ministres des finances, ses prêtres les Traders, les banquiers, ils ont leurs relais partout, jusque dans mon ordinateur. Tout petit, comme pour les religions, nous apprenons la valeur de l'argent. Nous apprenons à confondre très vite la valeur du travail et le rendement de l'argent.


C'est triste d'en être là. Je n'ai pas de solution. Je sais simplement que notre machine s'emballe, et qu'au nom du profit financier les hommes souffrent. La situation devient paradoxale : d'après ce que j'ai compris, les fonds de pension sont souvent les actionnaires les plus exigeants, ils demandent aux entreprises un taux de croissance à deux chiffres. Pour le réaliser des entreprises se restructurent, licencient, délocalisent, demandent plus de productivité. Les fonds de pension font cela pour payer les retraites des humains qui il y a quelques années encore travaillaient !

Je vais tâcher d'être un peu plus sérieux. J'ai travaillé dans une multinationale pendant plusieurs années, il s'agissait selon les époques de Bull - Général électric, de Honneywell  Bull, puis de Bull SA. J'y ai conçu des multiples projets, et plus le temps passait, plus les profits dégagés par les projets prenaient l'importance . Le rituel du P&L (acronyme américain pour profits et pertes) était important. Les P&L étaient réservés dans leur conception à une caste qui s'appelait les financiers, ils étaient servis par des êtres mineurs regroupés dans un sérail appelé «  Études ». Ils étaient présentés lors de cérémonies rituelles à occurence planifiée dans les plans projets. Ils étaient réservés à une certaine élite composée des directeurs concernés, des prêtres financiers, et des officiants désignés sous le terme de chef de projet et de quelques êtres mineurs. Lors de ces cérémonies le projet naissait, continuait à vivre ou était enterré.
C'était bien des rituels, ils étaient clairement codifiés, la nature du projet était secondaire. Seuls y participaient un certain nombre d'élus, qui se retrouvaient entre eux et savaient se reconnaître. Les autres étaient exclus.

Avertissement au lecteur

Cher lecteur tu as pu remarquer qu'il y avait des liens hypertextes sur les mots « bourse de Paris », « bourse de Londres » et ainsi de suite. Comme tu as pu remarquer que je me pense agnostique je n'ai pas voulu choquer ceux qui vénèrent le dieu, oh ! combien puissant de la finance. Je refuse donc d'utiliser des images sans payer de droits. Pour ce faire j'ai remplacé les images des différentes bourses citées par des liens hypertextes qui te permettront de voir ces merveilles d'architecture et qui m'éviteront de pêcher. Je te remercie de ta compréhension et de ton receuillement devant de si saints monuments.

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