Jean Maisondieu

Je Vous  ( je n'ai jamais tutoyé un des auteurs que je cite et comme il y a peu de chance qu'un jour vous tombiez sur ces lignes, vous n'êtes pas un lecteur potentiel, alors "VOUS" sera de mise -- si jamais vous passiez par là, laissez un commentaire et je changerai ces mots ! --), ai rencontré lors de la journée nationale des Bistrots Mémoire, le 7 janvier 2010, à Paris.

J'ai su depuis que ma fille a fait partie du personnel qui a travaillé avec vous.
Vous avez fait une belle introduction à ce colloque. Je l'ai écouté d'abord d'une manière un peu distraite, puis vous avez forcé mon attention. Je partageais l'avis d'un psychiatre ayant pignon sur rue, moi qui suis perdu au fond des Deux-Sèvres. Il m'a semblé que vous parliez de Freud et puis d'autres encore. Je vous ai senti peu conformiste. Vieillard ( comme moi d'ailleurs ) vous m'avez séduit !
J'ai acheté deux bouquins qui portent votre griffe:
« Le crépuscule de la raison », que je potasse et la préface de Freud «  Mémoire, souvenirs, oublis »

Quatrième de couverture du Crépuscule de la raison

<< Qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer et comment se manifeste-t-elle? Quelle aide peuvent apporter les proches et les soignants à la personne atteinte au coeur de son identité ?
Abordant l'ensemble de ces questions, Jean Maisondieu propose au lecteur une réflexion qui redonne visage humain aux malades privés de raison. Et réitère avec force un message qui reste plus que jamais d'actualité : tout autant que l'atteinte cérébrale, l'angoisse de mort et les perturbations qu'elle induit dans la relation à autrui doivent être considérées comme des facteurs possibles des troubles démentiels. Car la maladie d'Alzheimer n'est qu'une des formes des démences séniles : voilà qui relativise les récents progrès thérapeutiques et montre combien demeure nécessaire une approche qui, sans culpabiliser l'entourage, lui redonne un rôle à jouer.>>

Introduction à "Mémoire, souvenirs, oublis" (textes choisis de Sigmund Freud)

Jean Maisonneuve y expose d'une manière brillante des pistes pouvant conduire à la maladie d'Alzheimer. Il montre comment le "Jeunisme" peut conduire des personnes à développer une démence liée aux tabous que constituent la mort inéluctable, et les problématiques existentielles.